Réveillon 2008 (suite n°1)

"La frite, c'est ce qui reste quand on a tout oublié" (Le Sieur Oil)
C'est bien beau ton histoire à l'huile d'olive pimentée d'anecdotes, mon cher Pencoat 1er du nom, mais je n'en crois rien. Désolé.
Il y manque quelque chose, ou bien il y a des trucs en trop.
D'abord, comment votre navire, insubmersible, pétaradant, et torpillant, aurait tilpu se faire rattraper par un Belge anémique en manque d'omégas cinq ou six, tenant de plus à la main un petit bout de je ne sais quoi tout rabougri par les températures extrêmes de ces eaux arctiques ?
Ensuite, je ne comprend pas que ta bombe partenaire ait pu préférer cet homme grassouillet et sans intérêts, au beau marin, agile de la libido et surdoué de la glotte, que tu es (asqui-parait-danslecoin).
Et enfin, pour clôturer sainement cette discussion et pour la finir en beauté fatale, et pas des moindres, je ne m'explique pas comment, après 18 jours, 7 heures, 35 minutes et 12 secondes passées dans le stupre, la fornication et la distillation sur ce rafiot rafis tôlé et sur-armé, il puisse encore y avoir la moindre goutte de champagne ou de vodka, voire d'antigel, avec cet équipage et cet encadrement bourrés d'alcooliques anonymes, socialistiques et décadents.
Loin de moi l'idée de mettre en doute la véra cité de ton récit homérique et circonstancié, mon Grichka, mais là, non, je dis "halte au feu".
(Au fait, tu as vu ce que tu as dans l'oreille gauche ? Tiens, voilà un Kleenex).
Donc, je pense que pour rétablir les faits, et rien que les faits dans leur cruelle froideur anonyme, il conviendrait que tu distillât un tantinet, avant que de remettre ton métier sur l'ouvrage, ou le contraire, et de relire tes faits d'armes pour, éventuellement, les amender en 2ème lecture.
La Vérité y gagnerait grandement et nous pourrions alors te prêter quelque crédit avec intérêts révisables.

Houlala! camarade, tu as du mal à suivre!!
En préambule nous sommes à bord du plus gros sous marin existant, la moitié des missiles n'ont pas été embarqués , l'espace libéré sert de stockage aux approvisionnements (Vodka,alcools divers,...etc..)
Pour le Belge, il pratique manifestement avec bonheur le bateau stop, ce qui lui permet de remonter le temps comme une machine.
Tu confonds ma partenaire "Tatiana" avec ton ex-future partenaire "Olga Vibranska" qui devient amoureuse du Belge parce que tu me l'as expressément demandé craignant la jalousie de "Annie G...." Je n'en dirai pas plus.
Sur la nature de l'équipage, là effectivement ils sont terriblements alcooliques, mais ce ne sont que des personnages virtuels!!
Mais rassures toi, je vais bientôt reprendre la course avant que l 'hiver australe ne fabrique trop d'icebergs.
Doucement sur le jus de mouette, ça ronge les neurones il me semble cette chose là.
A la prochaine escale tu visiteras la cave (dans la quille) il y a trois niveaux, risque pas de se retourner le bougre.

A bientôt Pencoat63

Bon, pour cette fois, je veux bien reconnaître que j'ai lacuné sur deux ou trois chapitres de ta vie aventureuse, ainsi que sur tes liaisons hasardeuses (et douteuses) tout autant que dangereuses...
Mais il n'empêche qu'il y a des incongruités anachroniques et divergentes dans tes virtuels récits hipo-marins, que, malgré toute la mansuétude filiale dont je suis capable de faire preuve envers toi, je ne peux laisser filer doux.
Et puis je t'ai demandé gentiment de bien vouloir enlever cette chose qui pendouille de ton oreille, et qui ressemble comme deux gouttes de vodka à l'appendice extra bucal de ton amie. Ca fait négligé, je n'aime pas ça, et tu ne le mérites pas.
Mais revenons à nos missels missiles...
(Je résume)
Il était donc une fois, (une deuxième fois... pour Biloute) un sous marin baladeur à moitié vide de missiles mais plein d'alcool et de caviar, peuplé d'une commandante russe Tatiana qu'était la reine d'un jour tellement qu'elle était plus belle que la Carla, secondée par un étron appelé (par personne) Olga et que je veux même pas décrire tellement qu'elle était vilaine mais que tu m'aurais refilé si y'avait pas eu Biloute, un équipage alcoolique et autiste qu'hésite pas à envoyer un missile sur Camberra le soir de Noël sans rien dire à personne, et un Belge aquatique, dérivant, et bato-stoppeur qui tourne en rond...
(fin du résumé)
Bon, jusque là, ça va.
Mais ce que je ne peux pas laisser passer, c'est cette histoire absurde de carénage en haute mer, par 3° d'eau, comme si les moules avaient été amenées là juste pour coller à ta coque, et pour faire plaisir à Biloute et Olga.
Non, la moule est la crème des animaux attachants et il ne faut pas la faire souffrir inutilement. Là, c'est la moule qui pourrait faire déborder la vase, si l'on n'y prenait garde.
Un peu de réalisme, diantre, dans ce récit hautement virtuel, largement déjanté et auto biographique!
Il y va de notre réputation !

C'est pas de ma faute , si ma caréne attire les moules!!(ça sent le contrepet)
Peut être viennent elles a la nage de New Zélande ou l'on trouve la célébre moule verte (qui a l'origine est une moule bleue). Encore plus grosses que celles d’Espagne, elles ont la coquille verte presque fluo. Elles sont charnues, fermes et très goûteuses.
Habitat:
On trouve M. edulis partout dans le monde dans la plupart des eaux polaires et tempérées.
C'est plus difficile crois moi de trouver un Belge en mer qu'une moule!!
"Leon de Bruxelles", Le "restaurateur" sert des moules vertes ,car elles sont très propres de nature.
Tu chicanes!!!
Pour le missile sur Camberra, "elle" n'y est pour rien, j'étais assis a son bureau et j'ai appuyé sur le bouton rouge croyant que c'était l'interphone.
J'ai bien entendu du bruit, mais comme elle dit : "c'était une tête d'exercice, et c'est pas quelques Kangourous de plus ou de moins qui vont changer la face du monde!!!"
En plein Océan, sur les "bois flottants" entre autre, se fixent des mollusques qui attirent les petits poissons, qui attirent les moyens poissons, qui attirent les gros poissons,qui attirent les "Paille en queue"*,qui attirent les Pêcheurs!

*il est à noter que la paille-en-queue s'est d'abord appelé paille-en-cul, et pendant longtemps, jusqu'à ce que les ligues de vertu bien-pensantes s'en offusquent, en considérant que le mot "cul", même attaché à un oiseau, était trop vulgaire pour les chastes oreilles des oies blanches. Le nom fut donc modifié pour un terme à la consonnance proche : queue. Compte tenu de l'évolution de la langue, on peut s'étonner de ce changement de perpective, qui a fait passer la paille (la plume) du postérieur aux parties génitales.

(ça doit faire mal!!!Faudrait demander a celle qui chante mon truc en plume!!
elle a peut être un "truc")

A plume tard Pencoat63