Ca y est, c'est malin... Tu m'as fait pleurer de bonheur lorsque j'ai lu tes verres...
Pardon, tes vers. Sublime.
Tellement que même, j'ai les ai cru un instant sortis de ta cervelle bouillonnante et imaginaire. Euh, non, imaginative.
C'était tellement beau ! Un rayon de soleil a éclairé ces régions lugubriques...
Même Momo a eu un reniflement presque humanitaire, derrière moi, lorsque je déclamai, au vent mauvais des violons de l'été austral, qu'est comme un vrai hiver.
"J'en veux encore" m'a dit Momo dans un sanglot.
Ce n'est qu'après lui avoir déclamé de nouveau ces Fleurs du Mal, habillé en queue de pie nez au vent sur le roof, qu'il m'a dit "Non, pas de ça, du jus de mouette !".
Pauvre et triste Momo. Il ne saisit pas toute la portée de cette poésie fertile en émotions.
Mais bon, aussi, c'est qu'un pingouin. Alcoolique et drogué de plus...
Or donc, tu disais, Capitaine ad'hoc, que l'ananas faisait une bière excellente...
Très bien, je vais en cueillir une douzaine en passant chez Mac Donald (l'ile, pas l'empoisonneur)...
Mais peut-être que les magasins sont fermés à cette heure, là bas ?
Et puis sur les arbres, ils doivent être encore en fleur, à moins vingt...
Donc je crains d'être obligé de me rabattre sur mon jus de mouette.
Si Momo m'en laisse un peu. Il a l'air de bien aimer ça.
D'ailleurs, ce matin, c'est l'odeur qui m'a réveillé...
C'est couillu comme parfum, le jus de mouette fermenté...
Je vais attendre un peu de voir la tête de Momo avant d'attaquer...
Sinon, je vois ta belle et grande large voile devant moi... Pas loin...
J'ai failli la toucher hier, grâce à un vent arrière favorable de 92.35 noeuds.
Malheureusement, aujourdhui, il souffle dans l'autre sens...
Ce n'est pas grave. Je suis patient.
Et puis maintenant, j'attends Michel.
"Ohé, Michel, où es-tu ? "