Terre ! Ile Macquarie par tribord !

Afin de parfaire notre culture générale, et à la demande générale de Momo qui, le premier, a aperçu cette ile dans la brume, au large par tribord de notre route, voici quelques informations en provenance directe de notre collaborateur éclairé (que nous remercions pour sa grande culture et son érudition désintéressée), j'ai nommé Mr Wikipédia.
L’île Macquarie se situe au sud-ouest de l'océan Pacifique, environ à mi-chemin entre la Nouvelle-Zélande et l'Antarctique. Île australienne, elle est administrativement rattachée à la Tasmanie depuis 1900 et est devenue réserve d'état en 1978. Elle dépend depuis 1973, de la municipalité de Huon Valley.
Elle a été découverte par le Britannique australien Frederick Hasselborough en 1810 alors qu'il cherchait des territoires de chasse au phoque. Il la nomma du nom du gouverneur de Nouvelle-Galles du Sud, le colonel Lachlan Macquarie.

L'installation humaine
L' Australian Antarctic Division (AAD) maintient une base permanente sur l'île. Il y a entre 20 et 40
personnes tout au long de l'année. Les résidents de la base sont les seuls habitants de l'île.

Géographie
L’île, avec une longueur approximative de 34 kilomètres et une largeur régulière de 5 kilomètres en moyenne occupe une surface de 128 km². À proximité se trouvent deux îlets, le Judge and Clerk Islets d'une surface de 0,2km² à 14 km au nord et le Bishop and Clerk Islets d'une surface de 0,6 km² à 34 km au sud. Ces îles forment le point le plus méridional de l'Australie.
Au 19e siècle, on supposait l'existence d'une île plus au sud de Macquarie, île Emerald.
L'ensemble est la partie émergée d'une chaine et faille sous-marine à laquelle elle a donné son nom, la faille Macquarie, sur un axe sud-nord depuis la Nouvelle-Zélande. La région est soumis à des tremblements de terre puissants. Ainsi le 23 décembre 2004, un tremblement de terre de magnitude 8,1 sur l'échelle de Richter (un des plus puissants jamais enregistré) frappa l'île mais sans dégât majeur. Le 12 avril 2008, un tremblement de terre de 7,1 de magnitude se produisit sur la faille, non loin de l'île Macquarie.

La faune terrestre
Les espèces invasives
Les lapins, introduits par les marins depuis le XIX^e siècle sont devenus envahissants. Réduite, grâce à la myxomatose à environ 10 000 dans les années 1980, leur population est revenue à 100 000 depuis 2007. Le rat est aussi invasif. Le gouvernement fédéral australien et le gouvernement de Tasmanie ont lancé, comme pour d'autres îles du Pacifique, un plan d'éradication qui a déjà coûté plus de 24 millions de dollars australiens.

La faune marine
Les oiseaux marins
Il existe une très grande variété d'oiseaux marins dont beaucoup sont endémiques.

Les insectes
Les insectes, presque tous endémiques, ont souvent perdu leurs ailes, du fait des fortes conditions de vent.

C'est là que Momo a arrêté la transmission...
"Mais non, Momo, t'es pas un insecte, t'es un manchot... Ooupsss !"

Chapeau le "MOMO", signaler une ile dans la brume à près de 500 milles de distance, là je dis chapeau!!
A la limite on peut se poser la question "MOMO" est -il une aide a la navigation au même titre qu'un GPS, Radar ou sondeur.
Peut être qu'en l'utilisant comme une paire de jumelle, le trou noir serait visible et pourquoi pas le big bang!!!
Le jus de mouette, c'est vraiment une boisson chamanique.
Par contre parler ouvertement du "Cousin du lièvre" ça c'est autre chose!!Faute grave!!!Ne jamais prononcer, écrire, le nom de l'animal,même pas le dessiner sur un bateau!!!ça peut attirer le mauvais sort!

Voici un récit de Christian Taverne (la voix du Nord)
Il me revient en mémoire, à ce propos, une amusante anecdote qui eut pour cadre une transat en double, voilà maintenant quelques années. Dès le départ, les petits ennuis s’accumulaient sur le voilier. Un truc qui casse, un machin qui ne fonctionne pas, une bidouille défectueuse… Et nos héros malheureux commençaient à en avoir leur claque de ces pépins à répétition ! Jusqu’à ce que l’un d’eux mette la main sur un paquet de rouleaux d’essuie-tout (sans doute embarqués par une main malveillante, il ne pouvait en être autrement) décorés de milliers de petits… Oui… Des zanimos ! Vous imaginez bien que ça n’a pas traîné ! Allez les petits, tout le monde va se baigner !

Eh bien, vous me croirez si vous voulez, à partir de ce moment-là, la vie a changé du tout au tout.

Je sais, c’est pas une preuve scientifique, mais quand même…

Et il y d'autres récits relatifs a "l'animal aux longues oreilles", alors n'en parlons plus sous son vrai nom et tout ira bien
Pencoat63

Moi, je me méfie à priori des patronymes...
Y'a souvent du louche là dessous... Regardez, par exemple: une Tête de Bois vaut-elle mieux que deux Tuloras ? (je réfléchis pour vous la faire en breton).
Comment répondre à cette question ?.
Et le récit du sieur Taverne (!), rapporté par notre compteur de bois, est-il crédible ?
Lorsqu'il a entendu ses voix venues du Nord colportées par des Amélie Poulain en mal de reconnaissance, Monsieur Taverne a probablement confondu les hauts faits de quelques nains de jardin et ceux, plus bas encore, évoqués dans les récits d'époque épique, accordés aux pirates sillonnant les grandes voies maritimes.
A vous d'en juger.
A l'époque de la marine à voile, le palin était un animal tellement sauvage qu'il était impossible d'en capturer un seul vivant. On mettait bien des pièges, mais cet animal était si malin qu'il les déjouait tous. Pourtant, un soir d'hiver et de grand vent, le grand Carabistrouille - pirate de Sa Majesté Lucien 3 rois des Uns et des Autres- réussit cet exploit. A son insu toutefois. Un de ces farouches animaux réussit à se glisser dans son havresac et fut embarqué sur sa goélette, dans son périple autour du monde.
Lors de la mémorable bataille à forêts mouchés que Carabistrouille livra près de l'ilot de Mac Cary (qui ne s'appelait pas encore Macquary, remarquons le bien) le pinla réussit à s'échapper du bord, dans un moment de grande confusion. Il najut pendant quelques heures, grace à ses grandes oreilles, et il réussit à attérir sur une plage déserte de l'ilot.
Et là, il vit qu'il était seul, à part une ribambelle de rats, plus ou moins louches d'ailleurs.
"Sacrebleu, se dit-il en repérant une belle rate, il va falloir que je me fasse des amies dans le coin si on veut survivre".
Et c'est de ce jour que l'ilot Macquary se mit à pululler d'une ribambelle de petits pinlas, tous plus vigoureux et en bonne santé les uns que les autres.
C'est là aussi que le sieur Carabistrouille se rendit compte de sa bourde et qu'il interdit que l'on évoqua ne serait-ce que l'ombre du nom de ce foutu bestiau à bord d'un navire.
Mais il est toutefois vrai et vérifié qu'il est interdit, et depuis belle lurette, d'imprimer du papier essuie à l'effigie de l'animal sacré, à cause de ses grandes oreilles rugueuses, et ce dans tout le royaume de Lucien.